9. Inscriptions d’imprimerie et manuscrite sur le livre et le papier :

Enfin nous allons réaliser les inscriptions du livre et du papier (pour le papier nous allons les imaginer car comme vous le constatez, elle sont inexistante sur ce dernier).

 

1/9.Les inscriptions sur le livre :

 

Dans le cas présent, vous ne considérerez pas les inscriptions d’origine du livre; on notera de la même manière que disposée sur la tranche du livre : «  Pinocchio »et « conte ».

On réalisera un mélange de jaune de chrome moyen, d’une pointe de terre d’ombre naturelle, de blanc de titane et allongé d’huile de lin.

Au préalable, vous prévoirez le nombre de lettres par mots pour pouvoir centrer ces derniers sur la largeur de la tranche, chacun à leur place; d’autre part pour vous aider à respecter une certaine hauteur commune à toutes les lettres, vous réaliserez au crayon HB un système de deux rails crayonnés dans le sens de la largeur de la tranche du livre et ce sur les emplacements même des inscriptions.

Vous dessinerez les lettre avec application avec le pinceau triple zéro ou un pinceau à  repiquer n°0. Si des bavures se présentent à l’usage de leur réalisation, vous les nettoierez avec une brosse en martre n°2 avec le pinceau à repiquer n°0 que vous aurez au préalable trempée dans de l’essence sans odeur et essorée.

Vous laissez sécher. Une fois la peinture bien sèche, vous gommez le crayon délicatement.

Lors de cette opération, soyez vigilant, bien que sèche en surface les inscriptions sont très fragiles et s’estompent facilement sous la gomme.

 

Vous réalisez ensuite un mélange de terre d’ombre naturelle avec du noir de mars avec de l’huile de lin clarifiée et vous appliquez  au pinceau triple zéro un trait fin de ce mélange précisément juxtaposé aux lettres, aux limites de ces dernières en opposition à la lumière. Vous nettoyez les bavures de la manière décrite ci-dessus. Vous laissez sécher.

 

Ce trait fin sombre symbolise l’ombre subtile qui se crée par l’enchâssement des lettres dans le cuir.

Nous allons procéder, par opposition à l’étape précédente, à la réalisation des lumières qui se créent par ce même enchâssement des lettres dans le cuir.

On réalisera un mélange de blanc de titane et d’une pointe de jaune de mars, de siccatif de courtrai blanc le tout allongé d’huile de lin.

De la même manière que précédemment, à l’aide du triple zéro, vous appliquerez ce mélange en le juxtaposant très délicatement et de manière très précise sur les lettres mais en opposition des ombres.

Vous nettoyez les bavures tel que décrit ci-dessus.

Vous constaterez à l’observation de la photo suivante, illustrant la réalisation des filets de lumière sur les lettres d’imprimerie (« Pinocchio » et « conte »), que luisants (ou grand clair) ont été déjà traité ; en effet, chaque lumières et ombres liées aux écritures d’imprimerie nécessite une journée de sèche ; j’en profite donc pour faire avancer la peinture en entamant d’autres étapes : ceci expliquant cela !

 

La réalisation des lettres constituant les inscriptions est terminée. Vous révélez ainsi de manière subtile les écritures sur la tranche du livre donnant ainsi à ces dernières un piqué et

un réalisme. Vous laissez sécher.

 

2/9.Les inscriptions sur le papier :

 

Comme vous pouvez le constater, il n’existe pas d’inscription sur le papier de la composition d’origine. Nous allons rajouter la sentence suivante :

 

Il était une fois….

Vécu

 

Il est évident que le nom « Vécu » sera remplacé par votre nom lors de la réalisation de cette étape ; mon nom Vécu constituera la signature de l’œuvre ; en effet en trompe-l’œil, la signature s’intègre dans la mesure du possible dans la composition.

Voici les informations de reproduction de ces écrits sur la base de la sentence ci-dessus.

Je vais déterminer l’emplacement de la sentence mais également la lettre centrale de la sentence « il était une fois…. » et de « vécu » ; la lettre centrale correspond grossièrement à « u » pour « il était une fois » et l’espace entre le « é » et le « c » de « Vécu ». On divise la hauteur du papier en trois et on trace deux systèmes de rails, au premier tiers et au second tiers environs,  rails qui détermineront la hauteur des lettres. On placera le « u » au centre du premier système de rails, et ensuite les autres lettres à droite et à gauche du « u » jusqu’à réalisation complète de la sentence. Cette méthode permet dans le cas de paragraphe écrit complexe d’équilibrer la succession des lettres sur la surface qui vous est dévolue lors de la réalisation du trompe-l’œil .Vous procédez de la même manière pour le mot « Vécu ». On réalise pour cela un mélange de terre d’ombre naturelle, de noir de mars et une pointe de blanc de titane allongé d’huile de lin clarifiée. Vous utiliserez un pinceau à repiquer n°0 ou un pinceau triple zéro et vous réaliser les écritures manuscrites avec précision. Vous nettoyez les bavures toujours avec un pinceau en martre n°2 ou un pinceau à repiquer n°0 trempé dans de l’essence sans odeur et essoré.

 

 J’ai l’habitude de délicatement apposer la pulpe de mon doigt sur les écritures fraîches pour amortir la netteté des ces dernières ou bien encore une fois sèches, de délicatement les poncer à l’aide d’un papier à pastel qui présente une surface légèrement rugueuse ce qui suffit à amortir la netteté des écritures.

 

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