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Cette peinture au doux titre de « Il était une fois » sera l’exemple que l’on suivra tout au long de cette méthode et de cette apprentissage.

Elle permettra de comprendre au-delà de la peinture dite «  de la réalité » ou encore  « trompe-l’œil de chevalet », les principes de base de la peinture à l’huile.

Cette toile ici présentée est donc le point d’orgue d’une accumulation d’un savoir technique empirique et académique de la peinture à l’huile glanée sur de nombreuses années permettant l’élaboration d’une nature morte; J’en ai décrit l’ensemble des détails de la réalisation et les ai photographiquement disséqués, et sera je l’espère une aide aux peintres débutants, une méthode de peinture.

Je pourrais résumer en partant du titre de la toile à titre d’exemple : « Il était une fois »  un peintre a la recherche d’émotions, il les a trouvées grâce à Jacques Poirier, inspirateur et maître de la peinture de la réalité, et l’histoire s’écrit…jusqu’à cette toile qui est à la fois symboliquement le début de l’histoire par son titre et une fin, un aboutissement par la description didactique de cette dernière par écrit.

Pour les accessoires représentés sur la toile, outre l’intérêt que je porte à Pinocchio (mais ça c’est une autre histoire), il s’agissait de mettre en œuvre des matières typiques de la peinture réaliste (bois, papier, verre, cuir).

La réalisation d’un trompe-l’œil de chevalet ou de la réalité est exigeante; elle nécessite de nombreuses heures de travail, une multitude d’étapes rigoureusement agencées selon une logique adaptée, de la minutie, des aptitudes artisanales liées à la connaissance des matières utilisées mais aussi à un geste technique, un gout pour le travail fini et une sensibilité pour la composition et l’équilibre des couleurs.

Je souhaite que la multitude des détails décrits dans ce recueil de données ne décourage pas le lecteur et artiste ; ces descriptifs détaillés quasiment sur un mode anatomique me semblent être essentiels à la précision requise à l’élaboration de ce type de peinture. Il est vrai qu’un geste technique, si simple soit-il, malheureusement pour être exprimé par des mots, nécessite une prose inflationniste.

Dogmatiquement, on peint d’après le réel, c’est-à-dire d’après non pas une photo, mais d’après un sujet réel, en  trois dimensions, une composition agencée sur une plan de travail, éclairée artificiellement, ou pas d’ailleurs, et placée idéalement afin que le peintre puisse procéder au graphisme de cette dernière par imitation sur la toile.

Cependant, il est possible de faire une photo d’une composition ou d’aller glaner une reproduction qui vous plaise (correctement éclairée et à la définition de qualité) et de la reproduire.

 

 

Si vous voulez reproduire la composition décrite ci-après selon mes conseils, vous pouvez télécharger la photo ci-dessus et la faire développer au format voulu par un professionnel ainsi que celle que vous trouverez au paragraphe  « 3-Montage du sujet ».