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Matériel et outillage

Le choix du matériel est arbitraire et propre à chaque peintre .Je vous dévoile ma méthode. Elle est empirique pour partie, conquise à l’usage et de manière livresque mais elle reste perfectible. J’ai posé beaucoup de questions, glané ça et là des « trucs » de peintre. La lecture et la pratique ont fini de m’initier.

Ensuite seul le résultat compte pour peu que vous ayez respecté des règles de bases assurant la pérennité de l’œuvre. Je me suis aperçu avec le temps que ce n’était pas l’accumulation des matières premières et des outils artificieux qui faisaient le résultat mais plutôt un savoir faire liée à l’expérience. Une bonne observation, de bons outils, une gamme de couleurs sobres mais techniques  suffisent souvent à régler les problèmes qui se posent aux peintres.

Vous trouverez ici une liste de matières premières, des outils nécessaires au bon déroulement à la réalisation d’une peinture.

1/1. Petit matériel :

 

Crayon à papier 7H, 4H, HB, gomme en caoutchouc naturelle, règle graduée 30cm, taille crayon, compas, papier-calque, papier à grain pour le dessin de 125à 180 g/m2, « sauterelle ».

2/1. Les peintures à l’huile:

 

*Huiles extra-fines lefranc:

Rouge lefranc 900

Jaune de mars187

Jaune de chrome moyen imitation166

Bleu outremer foncé 055

Terre d’ombre naturelle 478

Noir de mars 271

Vert oxyde de chrome 542

Ocre rouge 306

Jaune lefranc 767 (facultatif)

Blanc de titane 008

*Huiles extra-fines Rembrandt :

Noir d’ivoire 701

Brun oxyde transparent 426

Laque de garance permanent moyen 395 ou foncé 342

vert phtalo bleu 680

 

Gamme non exhaustive, ici adaptée à la peinture décrite. Quelque soit les marques de peintures à l’huile, elles sont miscibles entre elles ; je vous conseille les conditionnements de 40ml bien plus économiques que ceux de 20ml et surtout de l’extra-fin sans commune mesure en terme de qualité et de capacité à couvrir de manière opaque les surfaces traitées.

3/1. Mediums et accessoires:

 

Huile de lin clarifiée

Essence minérale sans odeur (Lefranc bourgeois)

Siccatif de courtrai blanc (ou équivalent)

Vernis à retoucher J.G Vibert (ou équivalent)

Vernis à tableaux surfin (ou équivalent)

Nettoyant écologique pour pinceaux Gerstaecker ou équivalent (acrylique et huile – à utiliser pour nettoyer les brosses après vernissage des toiles)

Torchons non pelucheux

Papier type sopalin

Palette pelable en papier huile–acrylique canson ou équivalent (24x32cm)

Savon de Marseille (pour nettoyer les brosses de la peintures) ; il existe aussi des savons spéciaux pour le même usage.

4/1. Pinceaux :

 

Raphaël 8795 kaerell n°4 et n°2 (estompages, lissages, fondus)

8530 sepia déco n°2 (pour les fonds)

872 martre n°2 (pour le modelage et empatements et contours)

8740 sepia n°2 (empatements)

8500 sepia déco 6/0 (pour les détails de grandes finesses)

8400 martre kolinsky repique n°0 (pour les écritures et détails de grandes finesses)

 

J’utilise également une autre marque de pinceaux aux excellentes qualités; il s’agit du label catalan Escoda.

 

Escoda Versatil sintético n°1 et 2 (pour l’empatement, le modelage et les contours)

Priméral sintético n°1,2 et 4 (pour les fonds et contours)

Barroco n°3/0 (pour les détails de grandes finesses)

 

Concernant les pinceaux, pour des raisons éthiques, liées à l’exploitation animale (et notamment je désigne ici les poils de martre ou de putois), je n’utilise essentiellement que des pinceaux synthetiques (à deux exceptions près); d’une part lorsque je nettoie les bavures fraiches de peinture après empâtement et un lissage au pinceau éventail où j’utilise une brosse de poils de martre et dans le cas de la pose de vernis, où j’utilise une brosse à soies de porc – L’usure des pinceaux dans les deux cas étant extrèmement lentes, cela reduit passablement leur consommation. Cela sera illustré ci-après lors de mes explications techniques)

 

5/1. Outils pour monter les toiles sur les châssis nus (facultatif) :

 

Pince à tendre

Marteau aimanté

Semences

Agrafeuse

Grande équerre ou règle en « T »

 

 

6/1. Chevalet de peintre et meuble :

 

 

Outil essentiel à l’usage du peintre qui lui permet de travailler de manière ergonomique sans tension dans le dos, dans une position saine. L’idéal serait un chevalet à manivelle qui permet  très aisément de hisser ou descendre la toile à la hauteur idéale ; le chevalet à crémaillère reste une bonne solution mais moins souple que celui à manivelle. Un bon système d’éclairage doit accompagner le chevalet. Pour ma part deux néons circulaires articulés sont fixés sur la barre transversale et supérieure du chevalet. Selon les formats de toiles (si celles-ci sont petites), un seul éclairage est suffisant.

Personnellement j’utilise un grand chevalet à manivelle, à tiroirs et à roulettes ; j’ai pratiqué sur la traverse supérieure deux trous à la perceuse et y ai inséré deux lampes articulées à néon circulaire. Selon le format de peinture pratiqué, j’enlève ou rajoute un des deux néons.

Idem pour les chevalets à crémaillères de taille conséquentes ; Il est possible d’adapter deux néons de la même manière.

Pour des chevalets de table, petits, par expérience, on peut adapter une lampe articulée en se débarrassant de sa platine de fixation et en procédant à de la même manière que décrit ci-dessus.

Tout ne dépend que du format du sujet à peintre et donc des dimensions de la toile.

Pour finir, évidement, un fauteuil à roulette et à hauteur réglable pour le peintre.

 

Concernant le meuble, ce dernier n’est pas indispensable mais très pratique ; dans mon cas, il tient à ma disposition et à proximité l’essentiel dont j’ai besoin et surtout sa surface utile tel un bureau me permet dans des conditions optimales de travailler ma palette de couleurs et de me tenir à disposition pinceaux, solvants et médiums les plus couramment utilisés. Enfin, ce meuble reçoit également l’éclairage idoine pour l’ensemble de ces activités.

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